Libérer l’homme, quel noble quête! La charte des droits de l’homme est souvent rapportée, mais celle du droit de la nature, où est-elle citée? Les années avancent, un nouveau siècle débute et les problèmes s’aggravent. L’heure est à l’action. Il y a encore des alternatives, mais le temps est compté. Michel Jurdant écrit : «l’alternative, ce n’est ni un mouvement, ni un programme, ni une révolution, ni une contestation ou une contre-culture, mais pourtant c’est tout cela à la fois. L’alternative est difficile à saisir et pourtant elle existe bel et bien dans l’action plutôt que dans la réflexion. » Nous nous devons de ralentir. La vitesse excessive de la surconsommation a poussé aussi du même fait la surproduction des déchets. Dans cette logique, la surface de terres cultivables ou cultivées est anormalement réduite. Les terres sont plutôt utilisées pour l’élevage d’une quantité incroyable de bétail, destinée au marché du fast food nord américain. Une nouvelle société doit donc être basée sur des valeurs écologiques qui sont en respect avec la nature, de même, des points très précis sont recherchés :
Voici donc cinq sujets traités par une éco-société. Vous retrouverez dans les semaines à venir une série d'articles sous le thème d'éco-société. En bout de ligne, vous devez comprendre cette construction comme état l'aboutissement de plusieurs chapitres ou sections. J'espère qu'ils vous feront réfléchir et vous aideront à vous construire un raisonnement alternatif sur ce que pourrait être une bonne logique dans une société alternative basée sur l'autogestion, l'égalité, la solidarité et bien évidemment sur l'écologie. Bonne lecture!
Section 1 : crimes contre les éléments (vision philanthropique de l’éco-société actuelle)
Section 2 : La biodiversité une ressource menacée.
Section 3 : Notion de durabilité visée par l’alternative.
Section 4 : Vie biologique qu’est que c’est ?
Section 5 : Symbiose entre l’homme et la nature. (Construction de votre habitat en
respect avec votre environnement)
Crime contre les éléments ? (section 1)
La conversion des fermes familiales aux fermes–usine nous apporte une catastrophe écologique : de l ‘eau impropre à la consommation de la nourriture que nous ne devrions pas manger, ainsi que la perte de diversité génétique. On peut se rendre compte aujourd'hui que l’amour de la terre a été remplacé par l’amour des chiffres, avec bien sur de graves conséquences écologiques. Mais, il faut encourager l’agriculture basée sur des générations de savoir accumulées à propos de l’endroit où l’on cultive :le terrain, les sols et la vie qui va avec le climat, l’eau, les rotations des saisons, etc. L’agriculture est quelque chose d’intime qui implique le fermier, la terre et la communauté. Avec comme but de conserver et d’améliorer ces échanges essentiels à la vie. Le problème c’est l’agriculture industrielle, qui essaie de simplifier la nature en se concentrant sur un seul aspect : la rentabilité. Des champs de dizaines de kilomètres en monoculture. Des méthodes de culture intensive qui font que l’eau qui emporte nos sols par érosion. Des pesticides qui sont censés tuer les pestes indésirables :insectes, champignons, mauvaises herbes, mais qui tuent toutes la vie dans le sol. Les agriculteurs industriels utilisent les engrais chimiques pour combler le manque de minéralisation de la matière organique. Tout ceci dégrade le sol, sa structure, sa capacité d’absorber ou retenir l’eau. C’est un cercle vicieux. Et ça sans parler des répercutions tout aussi importantes dans l’air et l’eau. Nous devons encourager les fermiers à la diversité génétiques. Un retour à une agriculture où la nature sert de mesure à toutes nos actions. Un système économique qui décourage l’envoi de nourriture d’un bout de la planète à l’autre et favorise l’agriculture locale et diversifiée. Avec des vrais agriculteurs sur la terre. Voilà la bonne quête à entreprendre.
VOICI QUELQUES ALTERNATIVES AUX PROBLÈMES DE L’ARGRICULTURE MODERNE :
1-Éliminer la monoculture et revenir aux rotations et aux cultures diversifiées produites pour la consommation locale ou régionale. Minimiser les cultures destinées à l’exportation. Augmenter les tarifs sur l’importation. Travailler à obtenir une autosuffisance alimentaire locale ou régionale. Ceci va réduire l’utilisation de produits chimiques, la mécanisation, et l’utilisation du pétrole, en même temps ça va aider à sauver les fermes familiales.
2-Réduire l’érosion du sol à des niveaux acceptables en éliminant les produits chimiques, la machinerie lourde, les pratiques culturales intensives et la monoculture. Revenir aux sources naturelles d’éléments nutritifs, favoriser le compostage.
3-Fermer toutes les fermes-usines, qui sont de vraies camps de concentration pour animaux et qui sont responsables des problèmes de surplus de fumier actuels.
4- Réintroduire des pratiques qui ont passées l’épreuve du temps et qui sont sécuritaires pour les sols : les rotations, les engrais verts, les plantes abris, les couverts végétaux et la mécanisation limitée.
5- Revitaliser les communautés rurales. Elles doivent devenir assez fortes et vivantes pour supporter les agriculteurs avec des services et des marchandises. Il faut arrêter de voir les régions comme immenses réserves de ressources naturelles.
6-Laisser la nature être la mesure finale de toute décision. Pas l’argent, la nature!
Une fois atteinte la sécurité matérielle, le bonheur ne repose plus sur le revenu national ou personnel. Il semble que le mieux soit un jeu éminemment frustrant qui trouve sa source dans la fallacieuse confusion entre la quantité d’objets et la qualité de la vie. Les meilleur choses de la vie s’avèrent n’être pas des choses. En fait, posséder moins ne veut pas nécessairement dire être privé, cela peut fort bien nous libérer. Le véritable épanouissement vient de l’être et des autres, qui ensembles peuvent contribuer à la vie plutôt que de prendre et de retirer. Aujourd’hui, des milliers de personnes ont découvert qu’il est largement plus profitable, pour eux et pour la planète, de ralentir leur consommation de simplifier leur vie.
mercredi, mai 31, 2006
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