jeudi, février 09, 2006

La VRAIE histoire du mouvement skinhead


Contrairement à ce que véhiculent les médias, les skinheads, à l'origine, ne sont pas racistes ...

Né à la fin des années 60, le mouvement skinhead est le choc entre la culture des rude boys (immigrants jamaïcains et antillais) et des hard mods (jeunes prolétaires britaniques). Rejetant violement les hippies sales et négligés (ha!ha!ha!), ils écoutaient du glam-rock. Travaillant sur les docks, les skinheads portaient des Doc Marten coquées, pour une question de sécurité et avaient le crâne razé, non seulement pour se démarquer des hippies, mais aussi, principalement, pour éviter que leurs cheveux ne s’accrochent dans les chaînages et les poulies. Ils adoptèrent peu à peu le ska comme musique et puis, avec la naissance du punk, adoptèrent la musique du même nom.

Enfin, au début des '80, les skins ont leur propre musique : la Oi! (abréviation de "Hey you!"). C'est à partir de ce moment-là que certains skinheads devinrent racistes. Dès lors, l'entièreté des skinheads est assimiléé aux boneheads, aussi appelés nazi-skins. A notre époque, on peut compter 5 types de skinheads. Skinhead apolitique : skinhead ne prennant pas position. C'est le skinhead originel, ni de gauche ni de droite, mais antiraciste jusqu'à la mort. Redskin : skinhead communiste. La plupart portent des lacets rouges sur leurs Doc. R.A.S.H. : Red and Anarchist Skinhead, aussi appelé skin rouge et noir. S.H.A.R.P : skinhead engagé contre l'extrême droite. Bonehead : skinhead nationaliste d'extrême droite. Malgré que les boneheads soient les plus médiatisés, on estime que les skinheads antiracistes sont en nombre supérieur ou égal au nombre de boneheads. Certains pays, comme l'Allemagne ou l'Espagne, sont dotés d'une scène redskin (certes underground, mais très forte), tandis que la scène bonehead est majoritaire en scandinavie.